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Le Maine Coon est une race de chat originaire de l’État du Maine, aux États-Unis. L’histoire de la race est entourée de mythes et de légendes, mais il y a des preuves historiques qui permettent de retracer les origines du Maine Coon. C’est aussi la plus ancienne race naturelle Nord-Américaine.
Il existe plusieurs théories sur l’origine du Maine Coon. Une des théories les plus populaires est que la race est le résultat du croisement entre des chats sauvages américains et des chats européens. Les chats européens auraient été introduits dans la région par les premiers colons, et ils auraient ensuite croisé avec les chats sauvages locaux pour créer une race distincte.
Une autre théorie est que le Maine Coon est le résultat du croisement entre des chats angora turcs et des chats américains à poils courts. Selon cette théorie, les chats angora turcs auraient été introduits dans la région par des marins et auraient croisé avec les chats américains à poils courts pour créer une race hybride.
Quelle que soit l’origine exacte de la race, le Maine Coon était très populaire dans la région du Maine au XIXe siècle. Les chats étaient utilisés pour chasser les souris et les rats sur les bateaux de pêche et étaient également populaires comme chats de ferme. Les chats étaient également très appréciés comme animaux de compagnie en raison de leur tempérament doux et affectueux.
Le Maine Coon a été présenté pour la première fois à une exposition féline en 1861, à New York. La race a rapidement gagné en popularité et a été reconnue par les associations félines américaines dans les années 1890. Le Maine Coon a également été exporté en Europe, où il est devenu populaire dans les années 1950 et 1960.
sources : https://www.akc.org/dog-breeds/maine-coon-cat/
QU’EST-CE QUE L’OUTCROSSING EN ELEVAGE ?
De nombreuses races créées par l’humain proviennent de mariage consanguins dont le but était de fixer certaines caractéristiques physiques ou comportementales. Or avec les éléments de beauté, sont parfois venues s’inviter des maladies génétiques que la consanguinité a permis de répandre dans les familles de chats. C’est pourquoi aujourd’hui, afin d’agrandir le pool génétique d’une race, certains éleveurs pratique l’outcrossing, ou croisement externe, qui consiste en une intégration de « sang neuf » dans les lignées.
QU’EST-CE QUE LA CONSANGUINITE CHEZ LE CHAT DE RACES ?
Dans certaines races de chat, peu de spécimens ont été utilisé lors de la fondation des premières lignées. Chez le Maine Coon par exemple, seul 5 individus, appelés le top 5 (top five) ont servi à fixer les caractéristiques de la race. ces chats représente encore aujourd’hui 70% du patrimoine génétiques des Maine Coons dits traditionnels. On les retrouve donc presque partout. ainsi quand on accouple 2 chats, ils portent dans leur arbre généalogique les mêmes ancêtres, même si ces chats proviennent de villes ou pays très éloignés.
Dès l’origine, les descendants était accouplés entre membre de même famille afin de conserver l’aspect physique recherché ainsi que certains traits de caractère. Mère-fils, père-fille, frère-sœur… Les éleveurs ont brisé les tabous concernant les chats. Toujours chez le Maine Coon, les premier descendants était si ressemblants qu’on les avais appelés les « clones ». Ils constituent les 30% restants du patrimoine génétique de la race.
Parallèlement aux jolies spécificités physique conformes au standard de la race, sont apparu des maladies dites génétiques qui, elles aussi ce sont fixées. En effet, lorsque l’on marie deux individus porteurs d’une même maladie, elle a plus de chance d’être transmise lors d’un mariage entre un individu porteur et un autre sain. Tout comme la présence d’un même gène donnait un beau gabarit, un beau museau, un poil superbe, la mise en commun de gènes muté a provoqué leur transmission et leur fixation. Par ailleurs, la restriction du pool génétique entraîne une faiblesse immunitaire qui rend les chats fragiles face aux virus, bactéries et participe même aux développement de certains cancers.
La maladie génétique la plus connu est la HCM ou CMH, maladie cardiaque que l’on retrouve fréquemment chez les Maine Coons. celle-ci a apporté de nombreuses pertes puis, quand ce fut possible, la mise en place de dépistage. De même chez le persan et le Sacré de Birmanie, la PKD, célèbre maladie rénale héréditaire est une conséquence de la consanguinité.
Certains éleveurs, lassé de voir de jolie chat malade, ont commencé à mettre en place de nouveaux programmes dans leur chatterie pour éradiquer les maladies sans pour autant porter atteinte à l’apparence des animaux. Il donc intégré des chats dits « outcross », c’est-à-dire apportant du sang neuf, sang venu de l’extérieur.
On peu vérifier le coefficient de consanguinité de son chat de race sur le site Pawpeds qui recense, depuis l’an 2000 la plupart des chats avec pédigrée, ainsi que les chiens, chevaux, furet….Aujourd’hui, plusieurs dizaines de milliers d’animaux y sont enregistrés. Le site permet également de procéder à un mariage test afin de calculer le taux de consanguinité qui toucherait les éventuels chatons.
La base de données Pawpeds présente cependant une limite. Seul les éleveurs volontaires y enregistre leurs chats. Ce qui signifie qu’un professionnel s’adonnant à une consanguinité débridée aura peu l’envie d’enregistrer ses chats dans le registre. Quand on connait les parents ou grands-parents et à condition qu’il soient nés chez un autre éleveur et enregistrés par ce dernier, on peut saisir leur nom dans l’arbre généalogique de Pawpeds pour calculer le taux des chats qui en sont issus, mais cela devient plus compliqué et ce n’est pas toujours possible. L’autre limite provient du fait qu’un éleveur peut tout a fait enregistrer un reproducteur comme parent du chat concerné alors que le réel parent est un autre de ses reproducteurs. Le seul moyens d’être sur des lignées est d’exiger de l’éleveur qu’il procède à des tests de filiation, tests enregistrées, mais non obligatoires.
Selon les chercheurs en génétique, le coefficient de consanguinité ne devrait pas augmenter de plus de 0.25% à 0.50% par génération, si l’on remonte à tous les mariages.
Au-delà, les problèmes de santé liés à la consanguinité émergent. Parfois, les faiblesse et maladie mettent plusieurs générations avant d’apparaître, mais une fois apparus, elle sont difficiles à éradiquer dans une race, ce que l’on peut voir chez le Maine Coon avec la CMH. Sur un seul mariage observé, seul les cousins germains sont acceptables (6.25%) et non des taux de 25% qui correspondent à des mariages entre frères et sœurs ou entre un père et une mère et son descendant direct, ce qui peu causer immédiatement des problèmes sur une portée. Le nombre de générations sur lequel le taux de consanguinité est calculé est très important. En effet, plus on connaît de générations, plus ce taux monte puisqu’il s’additionne à chacune d’elles. Cependant, quand on veut cesser de voir ce taux augmenter à chaque génération, l’introduction d’un chat outcross est l’une des solutions.

Pattes du Maine Coon
Les Maine Coons sont souvent décrits comme des chats « gentils géants » en raison de leur grande taille et de leur nature douce. Ce sont des chats intelligents, curieux et sociable qui aiment explorer leur environnement. Ils nourrissent un fort désir d’interagir avec leurs propriétaires et peuvent suivre leurs propriétaires d’une pièce à l’autre (chat chien). Jouer ils aiment ça mais pas tout seul ! Les Maine Coon sont bavard et leur voix est douce et agréable. Ils ne sont pas très bruyants, mais sont connus pour faire des sons de « bavardage » qui peuvent sembler comme s’ils parlaient avec leurs propriétaires (ressemblance avec le roucoulement mais plus aiguë).
L’origine du Ragdoll est bien connue. La race a été créée par Ann Baker en Californie dans les années 60. Cette éleveuse de Persans avait recueilli Joséphine, chatte à poil long à demi-sauvage, qui avait été renversée par une voiture. Elle affirma que le comportement de Joséphine, autrefois très agressive, avait été modifié par l’accident, qu’elle avait été génétiquement modifiée à la clinique où elle avait été soignée et même qu’elle avait rencontré des extra-terrestres ! Puis elle baptisa la nouvelle race « Ragdoll », littéralement « poupée de chiffon » en anglais. Effarés par ces délires, les éleveurs qui avaient suivi Ann dans son programme d’élevage décidèrent de se séparer d’elle et de faire reconnaître le Ragdoll en le présentant dans des expositions félines classiques comme un chat, certes très doux, malgré son gabarit imposant mais tout à fait normal.
Le Ragdoll est un chat au gabarit imposant.
Comme la plupart des très grands chats, le Ragdoll est une force tranquille, un bon géant qui sait contrôler sa puissance et adapter son comportement à celui des différents membres de la maison. D’un naturel équilibré, il fait un excellent chat de famille même s’il n’a rien d’une poupée ! Il est parfait également pour ceux qui souhaitent un chat à poil long mais qui ne peuvent consacrer beaucoup de temps au toilettage. Dans la plupart des cas, un brossage hebdomadaire suffit à garder toute sa beauté à la à la fourrure du Ragdoll. Cette race est très adapté a la vie en appartement car elle est très peu active.